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L'approche psychanalytique a commencé à se développer, à devenir plus complexe et à se diviser presque dès son apparition. Cependant, les « valeurs traditionnelles » de l’enseignement conservent leur rigidité. L'un de ces bastions est bien sûr l'interprétation - une technique de base grâce à laquelle les pathologies inconscientes sont transférées à un niveau rationnel et traitées. Le rôle des symboles ici est difficile à surestimer - ce sont eux qui « livrent » le contenu de l'expérience inconsciente à la « surface ». Cependant, dans la psychanalyse moderne, il existe des exemples de techniques de problématisation et d’interprétation qui conduisent logiquement au déni de la totalité de l’expérience symbolique. En d’autres termes, admettre la possibilité d’une thérapie non interprétative conduit à admettre la possibilité d’un contenu non symbolique de notre intrapsychique. Cette approche est présentée le plus visiblement dans le cadre de « l'approche intersubjective » en psychanalyse, notamment dans les travaux du psychiatre américain Daniel Stern. Stern et ses collègues pensent qu’il existe une connaissance déclarative, explicite, c’est-à-dire consciente ou presque, et une connaissance procédurale sur les relations, implicite et inconsciente. Ce sont ces dernières connaissances que ces chercheurs considèrent comme « non symboliques » [Stern]. « Cette connaissance combine des dimensions affectives, cognitives et comportementales/interactionnelles, elle est comparable au concept de « connu impensé » de Bollas et peut rester en dehors de la conscience ou (plus tard) acquérir une représentation symbolique (par exemple verbale) » [Stafkens] . C’est-à-dire dans le cadre de l’approche intersubjective (selon laquelle la relation entre le thérapeute et le patient prime sur la réalité intrapsychique de ce dernier), malgré le « non-symbolisme » postulé du contenu interne et inconscient de notre psychisme. , la symbolisation de ce contenu est toujours autorisée. D’ailleurs, même sous la forme verbale, c’est-à-dire la plus réflexive, il me semble ici opportun de rappeler l’un des pères fondateurs de la psychologie américaine et de la philosophie du pragmatisme, William James, qui a résolu la question de cette dualité. contenu comme suit : « Qu'est-ce qui, à proprement parler, est dans ma conscience et qu'y a-t-il à l'extérieur d'elle ? Si je dis que ceci ou cela est dehors, c'est déjà en lui » [James]. De ce point de vue, comment parler du contenu « non symbolique » de notre paysage intrapsychique si nous n’avons aucune idée de ce qu’est ce contenu ? Quand on commence pourtant à en parler, on le traduit dans la structure du discours, et celui-ci est d'abord un système symbolique, sur lequel d'ailleurs a insisté Jacques Lacan, selon lequel « Les symboles enchevêtrent la vie d'une personne dans un réseau épais », bien qu’il ait également exprimé des idées sur le domaine non symbolique de l’expérience intrapsychique humaine. Cette « catastrophe symbolique » a été mieux exprimée par Hugh Duncan : « Même si nous affirmons qu’il existe une certaine réalité des relations humaines qui est « extérieure » aux symboles, nous resterons toujours liés par des symboles dans nos « messages » sur le fonctionnement des « extras ». «-symboliques» que nous observons. Nous serons ainsi obligés de démontrer des phénomènes « non symboliques » à travers des symboles » [Duncan]. Comme on le sait, Stern était actif dans le domaine de la psychologie du développement ; ce chercheur, précisément de la relation entre la mère et l'enfant, née de leurs interactions quotidiennes, passant par la conscience, et devenant immédiatement « implicite ». Il existe cependant des auteurs qui, dans le cadre de la théorie de la récapitulation (lorsque l'ontogenèse répète la phylogénie), tirent des conclusions diamétralement opposées et retracent le développement de l'expérience symbolique précisément à partir de l'interaction de la mère et de l'enfant [voir : Ici, Borchert]. à mon avis, il faut se poser la question la plus simple : ces relations et interactions sont-elles importantes ? En d'autres termes, y a-t-il un sens à sourire, à serrer dans ses bras, à caresser, à bercer,]

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